Par Jean-Marie Wynants
L’esquisse est l’ouvrage de la chaleur et du génie. (…) C’est l’âme du peintre qui se répand librement sur la toile », écrivait Diderot. « OK, mais pratiquement, qu’est-ce qu’on fait avec ça ? », rigole Véronique Bücken, co-commissaire de l’exposition Drafts avec Dominique Marechal, aux Musées royaux des Beaux-Arts. « Si l’on s’en tient à l’étymologie, le mot “esquisse” vient de l’italien schizzare qui signifie jaillir. D’où cette idée que l’esquisse serait le premier jet d’une œuvre à venir. Mais ce n’est pas aussi simple que cela. L’esquisse est parfois le deuxième ou le troisième état d’un travail. Elle peut également avoir une fonction d’études pour les apprentis. Et puis elle peut se présenter sous forme de dessin, de peinture, de plâtre pour les sculptures et prendre les formes les plus diverses en fonction des besoins de l’artiste. » Bref, entrer dans le monde de l’esquisse s’apparente à un voyage aussi varié que passionnant dans les coulisses de la création artistique.
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