Par MARÍA PORCEL («El País»)
Qualifier Francis Kurkdjian, né à Paris il y a 55 ans, d’homme pointilleux serait un euphémisme. Avant de rejoindre Dior, le parfumeur créateur, un artiste doté toutefois d’un esprit cartésien – il l’assure –, a mené une enquête fouillée sur la maison française. Comme si c’était lui qui allait l’embaucher, et non l’inverse. Un mois durant, il a concocté douze pages relevant tous les aspects d’intérêt, des parfums les plus iconiques de la marque jusqu’à ses boutiques. « J’ai réalisé des achats, y compris sur Internet, pour observer son fonctionnement. A Paris, je me suis rendu dans des boutiques, comme un quidam parmi la clientèle », se souvient-il aujourd’hui, assis au milieu des immenses rochers du désert de l’Utah, aux Etats-Unis.
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