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Haute couture à Paris : cousu main, cousu Dior


Vingt-trois robes surdimensionnées, d’environ cinq mètres de haut, sont pendues aux murs d’une salle éphémère, dans les jardins du musée Rodin, à Paris. Derrière elles, une composition de bandes noires irrégulières rappelle la chaîne et la trame : le fil de chaîne se situe dans le sens de la longueur du tissu, le fil de trame dans le sens de la largeur. Bienvenue dans la haute couture : lundi, au premier jour des défilés pour le printemps-été 2024, la maison Dior a présenté sa collection devant cette installation de l’artiste Isabella Ducrot (née à Naples en 1931), intitulée Big Aura.

Comme à chaque saison, l’Italienne Maria Grazia Chiuri, directrice artistique des lignes féminines de Dior, adore mêler mode et art contemporain. Cette fois, elle traduit le mot « aura » – le même en français, en anglais ou en italien – dans le langage de la couture, une discipline « contrainte de constamment s’adapter au corps de celles qui la porteront ». Elle s’inspire de la robe La Cigale – conçue par Christian Dior pour l’automne-hiver 1952 –, avec sa construction sculpturale et son tissu moiré, cet apprêt que reçoivent certaines étoffes par calandrage, pour leur donner un aspect ondoyant. L’élégance est géométrique, avec des manteaux au col imposant, des jupes larges, des découpes exagérées, des superpositions, des robes en velours noir qui fluidifient la silhouette, des mèches de longs fils qui se balancent au rythme des pas… Mi-couture, mi-architecture.

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Written by elitebrussels

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