![Dans les peintures de Sayre Gomez, tous les symboles de notre société de consommation sont réduits à l’état de déchets, même sur une plage jadis idyllique.](https://leseng.rosselcdn.net/sites/default/files/dpistyles_v2/ls_16_9_864w/2024/02/06/node_566486/30863758/public/2024/02/06/11919488.jpeg?itok=kOrYWKYC1707219569)
![Jean-Marie Wynants](https://leseng.rosselcdn.net/sites/default/files/dpistyles/thumbnail/taxonomy_term_2094/27257539/public/thumbnails/image/191118jeanmariewynants.jpg?itok=v1MXJ8Cj1574082363)
Par Jean-Marie Wynants
Une voiture désossée abandonnée devant la skyline d’une grande ville américaine. Un chariot de supermarché en feu, au beau milieu d’une rue. Un ours en peluche abandonné à côté d’une haie grillagée avec les mots « Feel Better » inscrits sur le ventre… L’univers qu’on découvre dans les grandes images de Sayre Gomez a des allures de reportage dans les quartiers pauvres d’une Amérique en pleine débandade. Des images fortes, remarquablement composées, cadrées.
Chez Xavier Hufkens, bon nombre de visiteurs s’interrogent. « Je me demande avec quel objectif il travaille », glisse un monsieur aux deux jeunes femmes qui l’accompagnent. On peut se le demander mais la réponse risque de surprendre. En effet, Sayre Gomez n’est pas un photographe mais un peintre. Un peintre dont les toiles sont si réalistes qu’on pourrait s’y tromper.
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