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On apprenait ainsi qu’il avait été retrouvé en caleçon, qu’il était massivement alcoolisé, consommateur de cocaïne, qu’il a une Porsche Cayenne et une caravane qui ne se démarque pas par son luxe, qu’il a aussi été au restaurant, dans un salon de loisirs aquatiques et même au casino avant le drame.
Même les tensions avec sa famille et celle de la femme qui partage sa vie ont été décortiquées.
Si l’ensemble de ces éléments a probablement son utilité pour les enquêteurs, fallait-il pour autant tout livrer devant la presse, en sachant que l’événement était retransmis en direct, notamment par les chaînes d’info comme BFMTV ? De nombreux internautes ont jugé la démarche tout à fait indécente.
Kendji Girac blessé par balle : le pistolet ne parlera pas
“Il n’y avait pas besoin de ce cirque”, “C’est grave ce qu’a dit le procureur”, “Si c’est pas Sorraya (le prénom de la compagne de Kendji Girac, NdlR) qui a payé le procureur”, “Non mais depuis quand un procureur déballe ainsi publiquement les moindres détails d’une vie ? Quelle est cette justice spectacle en totale perte de repères ? Et sur les réseaux : voyeurisme, racisme, perte totale de retenue. L’affaire Kendji Girac est un marqueur fort des dérives de notre société”, pouvait-on lire peu de temps de temps après la conférence de presse, voire pendant qu’elle avait lieu.
Même Vianney y est allé de son commentaire, certes sur le mode de l’humour mais non sans une bonne dose d’ironie. Il a écrit : “Un procureur multi-casquettes ! J’espère que la presse people lui enverra des fleurs”.
Qvant d’être égratigné à son tour, comme vous pouvez le lire ci-dessous.
