Par Jean-Marie Wynants
Tout commence par une image géante, surgissant dans le noir total. Un être qui se meut lentement dans un espace vide. Plongé dans l’obscurité, le visiteur cherche sa place, se déplace avec précaution, troublé par les conditions inhabituelles de cette entrée en matière mais aussi par cet être dont le visage n’est qu’un espace vide. Derrière cette apparition, il découvre une sorte de mât filant jusqu’au plafond et supportant tout un appareillage dont il apprendra qu’il s’agit de caméras, micro et capteurs divers. Les données ainsi récoltées nourrissent en direct la forme humaine sans visage, influençant son comportement tout au long de l’exposition.
Dans les différentes salles, on croise également des humains coiffés de casque dissimulant leur visage et donnant naissance à un langage incompréhensible, on circule autour d’un mystérieux ensemble de rayons lumineux une fois encore auto-généré à l’aide de capteurs, on découvre dans un film une pierre d’ambre dans laquelle deux moustiques ont été piégés…
Accédez à l’information nationale et internationale vérifiée et décryptée
1€/semaine pendant 4 semaines (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique (PDF) Un confort de lecture avec publicité limitée