Par Marie-Gabrielle Graffin et Valérie Guédon («Le Figaro»)
Quand Morgane Sézalory, la fondatrice de Sézane, s’est décidée à se lancer dans la mode enfantine, elle ne se doutait pas de l’effet que son Petit Sézane (en boutique depuis le 1er septembre) produirait sur… les femmes. « Dans cette première collection pour filles et garçons, allant du 6 mois au 12 ans, nous n’avons pas du tout joué le jeu du “mini-moi” », raconte la créatrice et maman hyperactive de trois fillettes. « Mais naturellement, il y a des motifs et des imprimés qui ont fini par inspirer notre collection femme. Comme cette veste et cette jupe longue à patchwork que nous voulions toutes en taille adulte au studio ! »
Au cours du XXe siècle, toutes les phases d’émancipation féminine ou presque ramèneront à l’enfance, des garçonnes au corps plat et désexualisé à la jeunesse des sixties. Les « yéyés » comme Sylvie Vartan et France Gall ou, outre-Manche, une Twiggy s’habillent alors comme des poupées.
Accédez à l’information nationale et internationale vérifiée et décryptée
1€/semaine pendant 4 semaines (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique (PDF) Un confort de lecture avec publicité limitée