Une diminution liée aux retards de production à l’usine de fabrications de fuselages de la société Spirit, à Wichita aux États-Unis, combinés à des retards de réparation et de livraison de Boeing. Ryanair, qui possède 550 avions, s’attendait à ces livraisons pour renouveler une partie de sa flotte et remplacer des avions partis en maintenance.
Charleroi la plus touchée
La compagnie aérienne irlandaise a donc dû faire des choix et c’est Charleroi qui est la plus touchée. Ryanair supprimera trois avions de sa flotte à l’aéroport wallon (contre les 17 que Ryanair avait prévu de stationner cet hiver), deux à Dublin et cinq dans les aéroports italiens, dont Bergame, Naples et Pise. Il y aura également une réduction du nombre d’avions à l’aéroport d’East Midlands au Royaume-Uni, à Porto au Portugal et à Cologne en Allemagne.
Les annulations de vols prendront effet à partir de la fin du mois d’octobre et seront communiquées à tous les passagers concernés dans les jours à venir, explique Ryanair. “À ce stade, nous ne pensons pas que ces retards de livraison affecteront matériellement notre objectif de trafic annuel de 183,5 millions de passagers”, a déclaré Michael O’Leary, directeur général du groupe, qui n’exclut cependant pas de réviser cette prévision à la baisse si les retards se prolongent.