in

Un sac à 1 million, une serviette à 700 euros: les prix fous des articles de luxe ou l”‘exclusivité qui rassure les riches”



Mais ces prix affolants ne sont plus l’apanage de la mode, de l’automobile, du yachting ou de l’art : “De la décoration d’intérieur à l’hôtellerie, le secteur de l’art de vivre, d’une valeur de 4,3 milliards de dollars, est appelé à se développer car les clients privilégient l’expérience et accordent une plus grande valeur aux espaces où ils vivent, travaillent et se retrouvent“, explique le nouveau rapport de BoF Insights.

Tendances : les 5 pièces phares de la saison à avoir dans sa garde-robe (vidéo)

Le luxe se développe donc dans le vin, l’hôtellerie, le voyage : 150 000 dollars la nuit à l’hôtel Luxury Submarine Hotel à Sainte-Lucie… Les marques du secteur de l’art de vivre et de la beauté voient aussi leur croissance boostée comme jamais ces dernières années. Kering, LVMH, Richemont, les groupes les plus puissants du secteur ont d’ailleurs investi dans des marques peu connues de ces secteurs.

Mettre en scène l’extraordinaire dans des événements savamment orchestrés ou créer des bad buzz sont des tactiques symboliques de l’industrie du luxe pour nourrir son image et justifier ses prix. De même que la production en quantité réduite conduisant à la rupture de stock pour attiser le désir. Ce “Out of Stock” frustrant “symbolise le temps pris pour fabriquer ces produits haut de gamme, fabriqués à la main, entretenant l’image artisanale des marques mais surtout en créant la pénurie, on attise la convoitise du client“, explique une consultante d’un bureau de tendances français.

Car c’est bien connu : tout ce qui est rare est cher dans l’esprit du consommateur (un principe déjà établi par le sociologue Vleben en 1899 !). Un snobisme même inconscient parfois qui nourrit l’augmentation des prix des produits et services du luxe : “Cela maintient une forme d’exclusivité qui rassure les riches devenus encore plus fortunés avec la pandémie“. Enfin, plutôt les ultra-riches, ces 8 millions (1 % de la population mondiale selon Statista) qui détenaient 45 % de la richesse en 2021…

Ironie de la chose : les prix affolants repris à chaque fois dans les médias et les réseaux sociaux ne représentent pas le secteur du luxe. C’est une sorte de vitrine, qui permet de vendre vernis, rouge à lèvres ou maroquinerie mini-mini : un moyen d’acquérir une poussière du tas d’or…



Source link

What do you think?

Written by elitebrussels

Elections

une verison moderne arrive à Bruxelles