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Le mouvement estime que la réaction de la police était disproportionnée : “Nos activistes sont restés non violents, déclare Chloé Mikolajczak, porte-parole de Code Rouge. La brutalité et la mauvaise conduite de la police à l’encontre de manifestants pacifiques portent profondément atteinte à notre droit de manifester et à notre démocratie.”
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Parmi les activistes, deux ont eu le bras cassé, dont un a dû être opéré. Les personnes placées en cellule disent s’être vues refuser l’accès à des médicaments d’importance vitale ou à une assistance médicale, alors que tout détenu y a normalement droit. Les personnes ayant reçu du spray au poivre dans les yeux disent ne pas avoir été soignées en cellule.
Des observateurs légaux, ainsi que Vinz Kanté, un journaliste, présents pendant l’opération, disent également avoir subi de la violence de la part de la police alors qu’ils étaient clairement identifiables comme observateurs ou membres de la presse. Vinz Kanté a également annoncé son intention de déposer une plainte auprès du Comité P.
Le mouvement Code Rouge précise disposer de nombreuses images pour appuyer son action. Il annonce étudier la possibilité d’également déposer des plaintes auprès des tribunaux et de l’Inspection générale.
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