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la Belge Lotte Kopecky sacrée sur les pavés


La Belge Lotte Kopecky franchit la ligne d’arrivée de la quatrième édition de la course cycliste classique féminine Paris-Roubaix, le 6 avril 2024.

Près de 148,5 kilomètres de boue, de pavés et de flaques… pour un final de pistard, sur le vélodrome de Roubaix. Le cocktail explosif de la « dure des dures » a encore frappé, samedi 6 avril. Déchue sur le Tour des Flandres, la championne du monde Lotte Kopecky (SD Worx-Protime) arrivait revancharde après avoir terminé à la 5e place du Ronde il y a une semaine. La Belge a réglé ses comptes, samedi 6 avril, s’adjugeant sa première victoire sur le monument flandrien.

La pistarde devance d’un souffle l’Italienne Elisa Balsamo (Lidl-Trek) et la Britannique Pfeiffer Georgi (DSM-Firmenich PostNL). En manque de jambes dans l’emballage final, l’octuple championne du monde de cyclo-cross Marianne Vos (Visma-Lease a Bike) échoue, elle, au pied du podium.

Deuxième du Tour de France l’an passé et championne du monde sur route à Glasgow, la Flamande de 28 ans rêvait d’ajouter à son palmarès la « Reine des classiques », qui lui avait toujours échappé ces dernières années. « C’est monumental ! C’était mon but de la saison, a déclaré la Belge, le visage maculé de poussière, quelques minutes après l’arrivée. Mes coéquipières m’ont donné beaucoup d’amour ces derniers jours et je croyais en moi. Je savais que je pouvais gagner cette course. (…) Un final au sprint, c’est toujours très nerveux. Je savais qu’il y avait deux sprinteuses très rapides dans le groupe, avec Marianne Vos et Elisa Balsamo, et moi j’étais enfermée… Je me suis dit qu’il fallait que je lance mon sprint, même de loin, et que j’y aille. »

Un final au sprint

Si, en 2023, la Canadienne Alison Jackson s’était imposée à la surprise générale à l’issue d’une longue échappée solitaire, les favorites ont cette fois retenu la leçon. Kopecky s’est montrée à l’avant du peloton dès le premier secteur pavé, tout comme Balsamo, victorieuse en 2022. Imprimant un rythme d’enfer, les favorites ont imposé un premier écrémage à la mi-course, alors que les soucis mécaniques se multipliaient.

La championne du monde a ensuite façonné la course comme elle l’entendait, au rythme de ses accélérations éclair. C’est elle qui a pris la tête de la course au 97e km, avec Marianne Vos, Pfeiffer Georgi et Christina Schweinberger (Fenix-Deceuninck). Elle encore qui fut à l’origine de la création d’un groupe de tête composé d’une vingtaine de coureuses à la sortie du 10e secteur pavé.

La Belge a ensuite tenté de faire la différence sur les pavés, sans parvenir à ses fins. Comme dans les éditions précédentes, les coureuses empruntaient les 17 derniers secteurs pavés (sur 29) de la course masculine, notamment Mons-en-Pévèle et le carrefour de l’Arbre. La mythique tranchée d’Arenberg n’était, elle, toujours pas au programme, car jugée trop près du départ par les organisateurs.

Le final s’est donc finalement joué au sprint entre six coureuses : les Néerlandaises Ellen van Dijk (Lidl-Trek), Amber Kraak (FDJ-Suez) et Marianne Vos, Lotte Kopecky, Pfeiffer Georgi et Elisa Balsamo.

Partie dans le dos de Vos et de Balsamo, la multiple championne du monde de piste est parvenue à remonter tout le monde par l’extérieur pour décrocher sa première victoire à Roubaix. Elle devance d’une roue l’Italienne : « J’ai fait un bon sprint, surtout après une course aussi dure que ça, mais Lotte était plus forte », reconnaissait Balsamo. Meilleure Française, Victoire Berteau (Cofidis) a, elle, franchi la ligne en 8e position. Elle devance une autre Tricolore, Marie Le Net (FDJ-Suez).

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Written by elitebrussels

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