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Mes copines sont des bourgeoises en Audi Q3, elles ont besoin d’une salle de sport avec parking sinon c’est la catastrophe


Mais pourquoi cette trentenaire bruxelloise, “qui travaille dans une grande boîte américaine”, s’est-elle tournée vers ces salles de sport plus luxueuses que les classiques Basic Fit, Keepcool ou Jims répandues dans le pays, et qui ont de plus en plus la cote ?

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Mes motivations, c’est le cadre : c’est à côté de la forêt, avec piscine, sauna, hammam. On n’est pas les uns sur les autres, c’est super”, lance-t-elle.

Un environnement dont elle est très attentive. “Basic Fit, tout en orange, je trouve ça moche, t’as juste envie de partir. Et j’ai essayé, mais je n’accroche pas. Au Mix (salle de sport premium située à Watermael-Boitfort, NdlR), il y a un côté communauté, des événements, comme avec les frères Borlée récemment, ou une chasse aux œufs à Pâques avec Marcolini. Et tu peux manger sur place. Le business plan t’y pousse mais tout le monde est content ! Et avec les coachs personnels, tu évolues vraiment“, lance-t-elle.

Mix, dans l'ancien batiment de la Royale Belge
Mix, dans l’ancien batiment de la Royale Belge ©Jean Luc Flemal

Elle apprécie aussi les espaces de coworking aux alentours, qui permettent aux indépendants et entrepreneurs de se rencontrer, de sortir de la solitude de leur business, voire créer des opportunités. “Il y a une diversité de profils qu’il n’y a pas forcément ailleurs. Et les enfants peuvent venir dans les espaces de vie et de restauration mais pas dans celles pour le sport, ce que j’apprécie“, glisse-t-elle.

Le parking, un must ?

Pour elle, même si elle a abandonné sa voiture de société au profit d’un vélo, l’accès parking de ce genre de salle est important, ce que ne proposent pas forcément les salles situées en ville. “Toutes mes copines sont des bourgeoises en Audi Q3 qui sont saoulées s’il n’y a pas de place ! C’est la catastrophe ! Donc oui, il faut de la place. Le Mix a dû louer un deuxième parking d’ailleurs. Et ça attire les gens de Woluwe, Watermael, Ixelles, etc.”, lance-t-elle avec humour.

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“Le weekend, Ce n’est pas le même public que les habitués. J’ai déjà vu des femmes en burqa d’un côté et, dans un autre style, des femmes à moitié à poil qui se frottent à leur mec… C’est une autre ambiance.”

“Je suis allée voir Animo au Cinquantenaire. Ça semble encore plus premium, plus select, pour les trentenaires très aisés. Mais il n’y a même pas de piscine. Je préfère le Mix pour ça, sans vouloir faire leur pub“, poursuit-elle.

Bon, tout n’est pas parfait. Il y a un hôtel dans le Mix, donc le week-end, les clients de l’hôtel ont aussi accès aux installations. Ce n’est pas le même public que les habitués. J’ai déjà vu des femmes en burqa d’un côté et, dans un autre style, des femmes à moitié à poil qui se frottent à leur mec… C’est une autre ambiance. Et le lundi, il y a beaucoup de monde, c’est parfois sale dans les douches. Mais franchement, ça a changé ma vie“, ajoute-t-elle.

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Près de 300 euros par mois

Pour Julie, le prix n’est pas important. La formule qu’elle a choisie tourne autour de 280 euros par mois, soit près de dix fois le montant d’une salle low cost. “C’est un choix de vie. J’ai un bon salaire, pas d’enfant. Et je préfère ne pas me faire un restaurant étoilé et me payer cet accès. C’est ma priorité”, avance encore Julie.

“Je ne suis pas fan de shopping non plus. Et quand je vois ce qu’on peut dépenser en deux soirées à Bruxelles, franchement, ça paie ton abonnement ! Et tu prends autant de plaisir“, termine-t-elle.



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Written by elitebrussels

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