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pour sa rentrée, Max Verstappen survole la concurrence à Bahreïn


Max Verstappen (Red Bull) sur le podium du Grand Prix de formule 1 de Bahreïn, sur le circuit de Sakhir, le 2 mars 2024.

Cinquante-sept tours et pas l’ombre d’un nuage sur le circuit de Sakhir. Surtout pour Max Verstappen, qui a commencé la saison de formule 1 comme il avait achevé la précédente : par une victoire. Le Néerlandais a largement remporté le Grand Prix de Bahreïn, samedi 2 mars. Son 55succès en carrière, le 8e de rang.

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Que ses adversaires soient prévenus, le triple champion du monde entend bien réussir la passe de quatre en 2024 – une performance réalisée, entre 2017 et 2020, par Lewis Hamilton. « Aujourd’hui, ça a été encore mieux qu’attendu. La voiture était géniale à piloter, s’est félicité Max Verstappen. On avait beaucoup de rythme, c’est une parfaite entame et je n’aurais pas pu rêver mieux. Ce genre de journée est spéciale, quand tout est parfait et qu’on se sent en harmonie avec la voiture. »

Dans sa monoplace Red Bull, le pilote de 26 ans s’est offert une promenade de santé… à plus de 350 km/h. Parti en pole position, il comptait dès le 6e tour une avance confortable sur ses poursuivants, et n’a plus eu qu’à gérer son avance.

Sur la ligne d’arrivée, il devance le Mexicain Sergio Perez, son coéquipier au sein de l’écurie autrichienne (+ 22 s), et l’Espagnol Carlos Sainz (+ 25 s). Comme l’an passé, les deux Red Bull, Ferrari, Mercedes, McLaren et Aston Martin sont dans les points du premier Grand Prix de la saison.

Qui pour contrarier « Mad Max » ?

A l’aune de la plus longue saison de l’histoire – 24 épreuves au programme – le championnat cherche désespérément un adversaire à Max Verstappen. Qui sera en mesure de concurrencer le Néerlandais et, par la même occasion, de relancer l’intérêt des spectateurs ?

Si l’on attendait beaucoup de Charles Leclerc (Ferrari) samedi, le Monégasque n’est jamais parvenu à accrocher la roue du Batave. Patinant à chaque virage, sa monoplace vermeille n’a pas opposé la résistance escomptée. « Je n’arrête pas de bloquer mes roues à l’avant », pestait-il dans sa radio. Les difficultés du pilote du Rocher – doublé dès le 3e tour par George Russell (Mercedes), puis par la deuxième Red Bull à hauteur du 7e tour – ont mis en évidence les lacunes persistantes de la Scuderia pour rivaliser avec la machine à gagner Verstappen.

« Clairement, on a fait “un pas en avant” par rapport à l’année dernière, mais le négatif, c’est qu’on n’a pas été hyper opportuniste, notamment sur la voiture de Charles [Leclerc], qui a eu un problème de frein du début à la fin. Sans ça, on aurait peut-être pu se battre avec Sergio Perez… Avec Max Verstappen un peu moins », avançait, à demi-mot, le patron de l’écurie italienne, Frédéric Vasseur, au micro de Canal+.

Chez ses pilotes, même discours et mêmes éléments de langage concernant le supposé « pas en avant ». Si l’optimisme est de mise, ces derniers ont pourtant connu des réussites contrastées. La surprise est finalement venue de Carlos Sainz, auteur d’une excellente entame de saison. Très offensif, l’Espagnol a réalisé plusieurs dépassements spectaculaires, s’offrant une troisième place de prestige. Tout un symbole pour le pilote sommé de faire ses valises à la fin du championnat en raison de l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari en 2025.

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Le septuple champion du monde britannique, lui, a terminé 7e de ce Grand Prix inaugural, après une longue passe d’armes avec Fernando Alonso (Aston Martin, 9e). Le pilote Mercedes a gagné deux places par rapport à la grille de départ, mais échoue à plus de quatre secondes de son coéquipier George Russell (5e).

Scénario catastrophe pour Alpine

La première de la saison sera aussi l’occasion d’ajustements en tous genres : Lewis Hamilton a cassé son siège, Valtteri Bottas (Stake F1 Team) a connu un arrêt au stand sans fin, Alex Albon (Williams) s’est plaint de son écran de volant capricieux.

Chez Alpine, ceux-ci ne seront pas seulement esthétiques. C’est bien simple : la monoplace A524, n’est pas du tout prête, confirmant les craintes. Avec un moteur accusant un déficit de puissance, une « dizaine de kilos en trop » (une charge énorme dans un sport de précision, où chaque détail, voire chaque vis, compte) et un net retard sur l’aérodynamique, les pilotes sont priés de faire des miracles. Reste que sans voiture performante, même le meilleur n’ira pas bien loin.

L’écurie française a dû se contenter, samedi, des 17e et 18e places pour Esteban Ocon et Pierre Gasly. Les deux Tricolores, partis en fond de grille, auraient pu occuper les deux dernières places si Valtteri Bottas et Logan Sargeant (Williams) n’avaient pas eu des problèmes en cours de route. « Il reste des choses à faire sur la voiture, même si on a essayé de l’optimiser sur la conduite. Mais après, on ne pourra pas faire de révolution, on le sait. Il faudra donc encore travailler », reconnaissait Pierre Gasly au micro de Canal+.

La saison risque d’être longue pour Alpine, qui finissait 4e du classement des constructeurs en 2022. En pleine traversée du désert, elle a de nouveau rendez-vous avec le paddock à Djedda, à partir du 6 et jusqu’au 9 mars, pour le Grand Prix d’Arabie saoudite.

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Written by elitebrussels

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