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Remettre l’ouvrage sur le métier : le travail ne protège pas toujours de la pauvreté



L’accroissement de l’écart entre le niveau de revenu et le niveau de l’allocation n’est naturellement pas le seul critère à même de réduire la précarisation des travailleurs à revenus modestes. Mais il peut y contribuer grandement, surtout si la réforme fiscale – sur laquelle, on n’en doute pas, le prochain exécutif aboutira – met en place un système dégressif d’une remontée des revenus les plus faibles. Histoire de ne pas pénaliser la classe moyenne. L’arme fiscale, bien affûtée, peut être un véritable incitant au travail. Dans très peu de temps, au moment de faire le bilan de cette législature, la Vivaldi ne manquera pas de rappeler qu’elle a créé près de 300 000 emplois depuis 2020. Très bien. C’est effectivement plus que sous la précédente législature. Mais quel type d’emplois ? Avec quel degré de subventionnement ? Avec quel type de contrat ? Là, il y a fort à parier que peu de détails filtreront. Soit parce que les données manqueront à l’appel, soit parce que cela reflétera les faiblesses de notre marché du travail.

Et on en vient à l’autre priorité de la prochaine législature ? À savoir que la Vivaldi n’a pas réussi à véritablement mettre en chantier une réforme du marché du travail pour davantage faire coïncider offre et demande. Face aux trop nombreux métiers en pénurie, peu de mesures ont été concrétisées, de sorte que le problème reste entier. Or, l’accompagnement des travailleurs peu qualifiés, dans des métiers plus porteurs, et plus demandés, serait aussi un atout de plus pour sortir de la pauvreté. Le même raisonnement vaut évidemment pour l’accompagnement des chômeurs. Des pas ont en revanche été pris en la matière (formation, réinsertion), mais pas en suffisance jusqu’ici. Bref, l’ouvrage doit être remis au plus vite sur le métier.



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Written by elitebrussels

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