En ce dimanche de Pâques, les associations Animaux en Péril, Le Rêve d’Aby, Help Animals et Refuge du Marais (Veeweyde) ont été sollicitées par la police de la zone de l’ouest brabançon wallon pour prendre en charge une centaine d’animaux hébergés dans une propriété privée à Rebecq.
La situation a été révélée par des promeneurs qui ont constaté que des chèvres, lapins, poules, oies, canards et oiseaux étaient manifestement délaissés.
Selon les portes-parole de l’association Animaux en Péril, une cinquantaine d’oiseaux (perruches, oiseaux exotiques, canaris, calopsittes), une cinquantaine d’animaux de basse-cour (poules, coqs, pintades, oies, canards), quatre lapins et deux chèvres étaient « détenus dans de pitoyables conditions ».
« Le dialogue avec le propriétaire a permis aux refuges d’intervenir sans attendre et de mettre en sécurité plus d’une centaine d’animaux en détresse. Sous un flot d’insultes à l’encontre des soigneurs et bénévoles des refuges, le tortionnaire a fait acte d’abandon de la totalité de ses animaux, ce qui permet aux associations d’en être déjà propriétaires », précise l’association Animaux Sans Péril.
Une personne dépassée
Interrogée à ce propos par l’agence Belga, la bourgmestre de Rebecq nuance le propos.
« Il s’agit d’une personne qui sera prise en charge. Après le décès de son conjoint, elle s’est retrouvée dépassée par les événements. Lors de l’intervention de dimanche, elle a fait acte d’un abandon volontaire de tous ses animaux. Lorsque sa situation personnelle se sera améliorée, il est possible qu’elle en récupère quelques-uns », a expliqué Patricia Venturelli à Belga.
Le parquet du Brabant wallon ne semble pas avoir été informé des faits. Et, à la connaissance de la bourgmestre rebecquoise, aucun procès-verbal judiciaire n’aurait été établi par les policiers.