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Trente ans après, les « oubliés de Clabecq » réclament leur dû


En 1992, les salariés des Forges avaient consenti une baisse de salaire de 10 % et abandonné leur 13e mois sous la forme d’un prêt à leur entreprise. La faillite de celle-ci les a privés d’un remboursement. L’indemnisation sur un terrain situé à Vilvorde doit rapporter à la curatelle de quoi les rembourser. Mais l’Etat belge, lui aussi créancier des Forges, veut être indemnisé en priorité. Les anciens travailleurs ont manifesté ce dimanche.


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Journaliste au pôle Economie


Temps de lecture: 3 min

Drôle de cortège et drôle de destination, ce dimanche après-midi, au départ (en train) de la gare de Schaerbeek. A l’appel du collectif « Ceux de Clabecq », une centaine de manifestants, soutenus par d’autres associations, ont rejoint le parking de la Slachthuisstraat à Vilvorde. Là se trouve un site, sujet de bien des convoitises et d’un ultime espoir d’être remboursés pour les anciens travailleurs des Forges de Clabecq, un nom qui renvoie près de trente ans en arrière.



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