La plaignante reproche notamment à l’artiste la présence de “personnages féminins à l’encontre de la volonté expressément exprimée de son vivant par Hergé”, des “éléments puissants de sensualité”, ou encore des éléments “disruptifs” comme un Tintin “lecteur d’un magazine gay”… Xavier Marabout avait déjà été sommé en 2015 de cesser la commercialisation de toiles. En 2021, la justice française lui accorde, dans un premier temps, le “droit à la parodie”. Mais le 4 juin dernier donc, en appel, la cour, tout en confirmant qu’il n’y avait pas d’atteinte au droit moral dans cette affaire, ordonne à l’artiste de cesser toute forme de reproduction, de représentation, d’adaptation, et d’exploitation directe ou indirecte des personnages originaux des aventures de Tintin, poursuit Le Soir.
Le tribunal a condamné le peintre à verser à Tintinimaginatio une provision de 15.000 euros à valoir sur l’indemnisation des préjudices commis, et 5.000 euros en compensation de ses “actes de parasitisme”. En revanche, Xavier Marabout a obtenu de ne pas devoir détruire les tableaux incriminés.