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Un parc Marie-Thérèse Bodart à Auderghem



Elle aurait aimé cela, Marie-Thérèse Bodart : donner son nom à un parc, elle qui aimait tant la nature et l’a décrite dans ses romans avec vigueur et poésie. La commune d’Auderghem a décidé de féminiser sa toponymie. Elle a donné le nom de quatre femmes à des lieux de la commune : Aleyde de Bourgogne, Jeanne de Brabant, Ida Bommer-Devis et Marie-Thérèse Bodart. Une plaque de rue au nom d’une écrivaine, ce n’est pas très fréquent, alors saluons cette initiative. D’autant que Marie-Thérèse Bodart (1909-1981) a été oubliée puis redécouverte ces dernières années grâce au travail de sa fille Anne Richter et de sa petite-fille Florence Richter. Elle était l’épouse du poète Roger Bodart, mais elle s’est fait un nom propre grâce à ses romans, ses nouvelles, son théâtre. Elle y décrit les difficultés de l’amour et l’âpreté de la vie. Son premier roman, Les roseaux noirs, une histoire d’adultère et de passion, édité en 1938, fit scandale : elle fut exclue de l’école de Verviers où elle enseignait. Toute son œuvre romanesque, cinq romans réédités par Samsa, baigne dans une atmosphère rude et romantique et est traversée de questionnements métaphysiques sur le bien, le mal, le monstre, la passion dévorante et l’absurde de la vie.





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Written by elitebrussels

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