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Plus de deux cents communes enverront jeudi un message test via BE-Alert, le système d’alerte du gouvernement. C’est ce que rapporte le Centre national de crise. Une grande partie de la population recevra un message par SMS, par courrier ou par téléphone.
Grâce à BE-Alert, le gouvernement informe les citoyens en cas d’urgence. Depuis son introduction en 2017, le Centre de crise effectue chaque année des tests à grande échelle, à chaque fois le premier jeudi du mois d’octobre. Cette année, 214 communes y participent.
Les messages d’alerte BE peuvent être envoyés de deux manières. Par exemple, la plupart des municipalités participantes alertent leurs habitants au moyen d’un message texte, d’un courriel ou d’un appel vocal. Ces messages n’atteignent alors que les personnes qui se sont préenregistrées sur le site www.be-alert.be.
Onze communes et une grande partie de la province de Namur envoient cette fois un message test basé sur la localisation. Toutefois, même les personnes qui ne sont pas enregistrées mais qui passent devant le bon mât émetteur peuvent s’attendre à recevoir un message. Outre le gouverneur de Namur, Nivelles, Peer, Diksmuide, Asse, Büllingen, Mouscron, Essen, Limbourg, Tellin et Aalter envoient un tel message.
La ministre de l’intérieur, Annelies Verlinden, se réjouit qu’un si grand nombre de municipalités participent à la journée nationale de test. « Elles testent ainsi non seulement la capacité du système, mais aussi leur propre fonctionnement en cas de crise, ce qui leur permettra d’envoyer un message d’alerte encore plus rapidement lorsque chaque seconde compte. »
Actuellement, plus de 1,1 million de citoyens sont enregistrés et 91 % des municipalités belges sont connectées au réseau BE-Alert.
