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À part quelques petits couacs de candidates ou… de membres du jury qui se prennent les pieds dans leur robe sur le podium, le show -très rock- fut à l’image du prestige des lieux.” J’ai été à leur place et je sais que c’est beaucoup de pression”, dixit le mannequin de renommée mondiale Baptiste Giabiconi. “Surtout en performant sur des talons haut perchés de 15 cm !” renchérit Shy’m.
Et le moins qu’on puisse écrire est qu’en coulisses, les 175 candidats – de 23 nationalités différentes- couraient dans tous les sens. Ça pleure, ça trébuche, mais ça s’entraide surtout pour être au top. “Mannequin, ça peut être vite ennuyant, glisse une coach en backstage. Il faut que tu sortes, ne reste pas en arrière et montre ta personnalité. Soit acteur sur le podium et devant la caméra et photographes.”
Après plus de trois heures de show retransmis en streaming sur dh.be, le jury de célébrités a élu quatre gagnants qui repartent notamment avec un chèque de 10.000 euros : Tim Mossler, un jeune français de 16 ans, dans la catégorie Boy Photo model et Lorentz Ford, un Belge 20 ans, dans la catégorie Boy Model. Côté filles, c’est Teha Simon, une jeune française de 16 ans en modèle photo et c’est la Belge de 22 ans, Suzy Pemmers, la mannequin qui ressort grande gagnante du Top Model International 2024.
Mais, dans la salle, celui qui était sur toutes les lèvres était Stépan Kuleshov. Un mannequin international belge, d’origine russe, boxeur et ancien joueur de foot à Lokeren et Dender (à droite d’Adriana Karembeu, en costume blanc et chemise noir, nœud papillon rouge, sur la photo ci-dessous). Âgé de 23 ans, cet invité des 20 ans du Top Model International est même pressenti pour un grand rôle au cinéma l’année prochaine. Un nom à suivre !
”La jet-set n’est plus ce qu’elle était”
Président durant 5 ans du concours Top Model Belgium, Massimo Gargia était présent pour célébrer les 20 ans du concours devenu international. Le célèbre organisateur d’événements italien organise toujours “plein de choses à Paris et j’ai une maison à Rome” nous glisse l’homme de 83 ans. “Ce concours donne espoir à beaucoup de jeunes qui veulent arriver à un certain niveau. Même si les critères de beauté ont changé de nos jours. C’est l’importance du physique, surtout pour les hommes. Avant, c’était plutôt le visage et aujourd’hui, surtout les corps.” Personnalité de la jet-set, Massimo Gargia reconnaît également que ce milieu a aussi changé avec les années. “La jet-set n’est plus ce qu’elle était à notre époque. Maintenant, c’est le royaume des bijoutiers et couturiers. Avant, c’était plutôt notre société qui dominait la jet-set. Les temps changent. On a donné une signification à chaque élément, que ce soit culturel ou de bienfaisance. Parce qu’il y a de telles tragédies dans le monde que la mondanité ne peut avoir aucune finalité.” Et de conclure. “Mais ce changement est une bonne chose car je suis toujours positif sur le futur.”
