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Françoise Hardy, disparition d’une icône sentimentale


C’est son fils Thomas Dutronc qui l’a annoncé ce mardi soir : la chanteuse française est décédée à l’âge de 80 ans. Elle a perdu son long combat contre son lymphome. On gardera d’elle le souvenir d’une femme de plume qui, après avoir été à la mode dans les années 60, a traversé les décennies en cultivant douceur et élégance.


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Journaliste au pôle Culture


Temps de lecture: 5 min

Maman est partie… » 23 heures, ce mardi 11 juin, Thomas Dutronc poste ces quelques mots sur son compte Instagram. La photo en noir et blanc montre une jeune femme souriant à un bébé qu’elle tient dans les bras. Françoise Hardy nous a quittés. Et avec elle le souvenir de ces années 60 qu’elle a si bellement et dignement représentées, loin des mièvreries navrantes des yé-yé. Dès 1962 et son premier tube qui est aussi sa première chanson, « Tous les garçons et les filles », la chanteuse parisienne tranche par son naturel, à une époque où en France, plus qu’ailleurs, la chanson était formatée. Françoise, élevée par sa mère avec sa sœur cadette, reste elle-même en donnant l’image d’une petite fille sage, timide, romantique et complexée (une grand-mère sévère s’en était bien chargée), décrivant à la guitare acoustique des sentiments et des doutes vite partagés par une jeunesse d’avant-68.



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Written by elitebrussels

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