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Le dernier combat de Catherine Ribeiro


Les chansons de la « pasionaria rouge » défendaient la Palestine, les réfugiés chiliens fuyant Pinochet, les victimes du franquisme, l’anarchisme. Elle est décédée ce vendredi à l’âge de 82 ans.


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Journaliste au pôle Culture


Temps de lecture: 4 min

Ce regard d’airain, ce menton relevé, cette frange combattante. Une dure à cuire qui jamais ne baissera les bras, préférant, à l’instar d’un Léo Ferré ou d’un Jean Ferrat, lever le poing bien haut, bien droit. Née le 22 septembre 1941 à Lyon de parents portugais, Catherine Ribeiro accepte le rôle que lui propose Jean-Luc Godard pour son film Les Carabiniers, en 1963. Et elle fait bien : c’est sur ce tournage qu’elle rencontre l’acteur principal, Patrice Moullet, également musicien et créateur d’instruments de musique, avec qui elle vivra et formera en 1968 le groupe Alpes.

Onze albums sortiront de cette collaboration. Onze albums dont elle écrit les textes et qu’elle défend de sa voix fière et noble, tout de noir vêtue, comme les plus grandes, de Barbara à Juliette Gréco en passant par Piaf, son idole. Moullet, lui, se charge des musiques, une chanson rock balisée par ses instruments, cosmophone et percuphone.



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