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C’est exactement ce que semblent vivre les hôteliers parisiens, qui espéraient faire le plein durant les JO. Visiblement, c’est tout l’inverse pour bon nombre d’établissements, qui ne parviennent pas à remplir leurs chambres. On peut y trouver plusieurs explications, notamment la hausse spectaculaire des réservations des logements proposés sur les plateformes, Airbnb en tête, évidemment.
La bonne nouvelle, c’est que les prix ont tendance à baisser dans les hôtels, après de fortes hausses. “Ce mercredi 19 juin sur le site de réservations en ligne Booking, 4 nuits pour une “double” entre le 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture et le 30 juillet, sont proposées à 797 euros au lieu de 986 euros dans un trois-étoiles bien noté du XIe arrondissement et 1 103 euros au lieu de 1 810 euros chez un confrère aussi bien classé dans les beaux quartiers du VIIIe“, lit-on dans Le Parisien.
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Mais pas de quoi redonner le sourire aux hôteliers. “Ça nous désole, ça aurait dû être un formidable boom pour notre profession. L’incroyable concurrence d’Airbnb nous a fait du tort alors que la prestation de service n’est pas la même“, témoigne, dans Le Parisien, David Zenouda, Monsieur JO au sein de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie).
Une situation qu’on remarque également sur le marché belge, où Paris est toujours dans le top des destinations pour les citytrips. “Les francophones n’hésitent pas à aller loin : New York fait partie des villes avec les plus fortes croissances par rapport à l’année passée (+ 90 %) et est propulsée à la deuxième place des villes les plus prisées cet été. Paris, qui est traditionnellement la ville la plus choisie par les francophones, ne figure même plus dans le top 5 et enregistre cette année une baisse de 70 % du nombre de visiteurs en raison des prix élevés des hôtels à cause des Jeux olympiques“, nous apprend TUI.
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