Par Jean-Claude Vantroyen
L’artiste est généreux. Après quasi deux heures de concert, il est encore revenu cinq fois sur scène (ou six, je n’ai pas vraiment compté) pour distiller ses chansons à lui et aux autres, revisitées pour la guitare solo. Rien que lui et ses guitares (8, 10 ? Là non plus je n’ai pas vraiment compté). Plus une machine à loop, sur laquelle, de temps en temps, il enregistrait la basse ou la rythmique. Il change de guitare presque à chaque morceau. Des guitares toutes fabriquées par la luthière américaine Linda Manzer. Acoustiques électrifiées, électriques, barytons, avec des manches de longueurs différentes, des accordements différents, des cordes de matières différentes. Jusqu’à sa guitare Picasso : un manche pour la guitare, au-dessus un manche court où les cordes sonnent comme celles d’un koto, sur la caisse, en diagonale, des cordes qui font harpe. Il a joué un morceau avec cet engin, mais c’était plus une démonstration qu’autre chose.
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