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Le gouvernement bruxellois a adopté en première lecture le projet d’arrêtés visant à modifier le système d’identification et d’enregistrement des chiens et chats bruxellois pour le mettre en conformité avec le règlement général sur la protection des données (RGPD).
« Globalement la procédure reste la même. Ce que nous visons avec cette mesure, c’est la simplification administrative et l’amélioration de l’accessibilité aux données, très utile en cas de perte de l’animal », commente Bernard Clerfayt (Défi), le ministre en charge du bien-être animal.
Une mise à jour juridico-technique, donc, qui est aussi et surtout l’occasion de rappeler que l’identification des toutous et matous, via les bases nationales Dog ID et Cat ID est obligatoire. Les propriétaires qui y dérogent s’exposent à une amende d’un montant de 100 euros. Or, seuls 10 % des chats qui arrivent en refuges sont déjà identifiés, alerte le cabinet Clerfayt. « On dénombrait 57.241 chats à Bruxelles en 2023 dans la base de données Cat ID. Mais ce chiffre est très loin de refléter la réalité du terrain. Avec des statistiques plus précises, nous pouvons mieux orienter et adapter les politiques en matière de bien-être animal », conclut Bernard Clerfayt.
