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Ensuite, et c’est aussi un enseignement important des résultats du Bureau du Plan : aucun parti ne parvient à remettre la maison “Belgique” sur les rails sur le plan budgétaire. Alors que cet enjeu est le socle sur lequel seront construites les décisions des prochains exécutifs, l’avoir minimisé à ce point est assez interpellant. La réalité budgétaire ne pourra pourtant plus être glissée longtemps encore sous le tapis.
Zakia Khattabi : “Le Bureau du Plan devrait évaluer la crédibilité budgétaire des accords de majorité”
Enfin, les partis ont beau jeu de mettre en avant ce qui les avantage, et critiquer au passage le travail réalisé, ce sont tout de même eux, par l’entremise de leurs parlementaires à la Chambre, qui ont déterminé le cadre légal de cette évaluation par le Bureau du Plan. Loi d’évaluation dont on rappellera d’ailleurs qu’elle avait failli passer à la trappe lors de la précédente législature. En d’autres mots, il revient aux parlementaires d’améliorer le processus d’évaluation par le biais d’un amendement de la loi. La prise en compte des effets environnementaux, régionaux, pour ne citer qu’eux, nécessitent des développements informatiques importants dans les logiciels aux mains du Bureau fédéral du Plan. L’exercice, à haute valeur démocratique, le mériterait amplement, surtout à l’heure où les communications politiques déboulent sans filtre sur les réseaux sociaux.
