La secrétaire d’Etat à l’Asile fait, dit-elle, tout ce qu’elle peut face à la crise de l’accueil. Mais comprenez, un bourgmestre qui lui répond “200 places pour des demandeurs d’asile chez moi ? Non ! Une dizaine, ça oui, ce sera possible”, c’est une difficulté pour répondre à la crise actuelle. Parce que tous les bourgmestres ou presque bottent en touche, surtout à un an des communales. Non, vraiment, elle est désemparée, la Secrétaire d’État. Faute de places, elle ne voit vraiment pas comment faire autrement que de laisser les hommes seuls à la rue pour laisser les places disponibles aux familles, s’asseyant ainsi sur l’avis au vitriol du Conseil d’État et, ce faisant, sur l’État de droit. Elle est désœuvrée, Nicole de Moor : l’afflux de migrants est tel que la réponse à la crise à laquelle la Belgique fait face, comme d’autres Etats membres, ne peut être qu’européenne, dit-elle…
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