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Dès que l’on passe sous les ailes du Moulin-Rouge, tout doit pétiller. La salle or et carmin pétille. Les serveurs pétillent, au milieu des fresques inspirées par le cirque de la Belle Epoque. La scène aussi, bien sûr, dans un feu d’artifice de plumes et de paillettes de la revue Féerie. Et évidemment les verres des spectateurs. Le champagne est indissociable du plus célèbre cabaret de la capitale. Avec près de 250 000 bouteilles chaque année, l’institution de la place Blanche (Paris 18e) se revendique comme étant l’établissement privé consommant le plus de bulles champenoises dans le monde.
C’est simple, une demi-bouteille de champagne est comprise dans le billet d’entrée. Que l’on opte pour le dîner-spectacle (de 245 à 455 euros) de 21 heures, ou pour le show en trinquant seulement (de 155 à 265 euros) lors de la première revue ou de la seconde, à 23 heures. Les clients sont libres de remplacer le champagne par d’autres vins ou des boissons sans alcool, mais 80 % des convives ne s’écartent pas des bulles festives. Posés sur l’arc de cercle que dessinent les 250 tables, pour près de 900 convives, les flûtes et les seaux argentés garnis de bouteilles prêtes à sauter signent l’atmosphère du Moulin-Rouge autant que les peintures d’Henri Mahé (1907-1975).
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