Dans De Morgen, ce mercredi, la cheffe de file de Vooruit Ans Persoons a plaidé en ce sens, mercredi. “Il est peut-être temps que quelqu’un d’autre assume ce rôle (de formateur) pendant un certain temps“, avait assuré la socialiste.
Le MR convoque une conférence de presse d’urgence sur les négociations bruxelloises : le formateur David Leisterh “reste à la barre
Comme annoncé dans La Libre ce vendredi, David Leisterh n’envisage absolument pas de démissionner. Il l’a confirmé ce vendredi. “Je ne battrai pas en retraite. Je reste à la barre”.
Il appelle également les différents présidents de partis, au niveau national, à venir autour de la table.
“Bruxelles devient un enjeu qui dépasse les frontières. Dans les prochaines heures, j’inviterai tous les partis francophones, avec les présidents nationaux, pour discuter de l’avenir de Bruxelles mais aussi de toutes les craintes”, a-t-il ajouté.
“On assiste à une désertion des uns et des autres face à leurs responsabilités. Or, Bruxelles est au bord du gouffre sur le plan de la sécurité, de la mobilité, de l’économie ou du budget“, a averti Georges-Louis Bouchez.
Les présidents de parti invités, mais pas le PTB
Marie Lecocq et Samuel Cogolati (Ecolo), Paul Magnette (PS), Maxime Prévot (Les Engagés) et Sophie Rohonyi (Défi) sont donc conviés à la table bruxelloise. Raoul Hedebouw, président du PTB, n’est en revanche pas convié.
Cette configuration doit aussi permettre au MR et au PS de reprendre leurs discussions. Elles sont interrompues depuis qu’Ahmed Laaouej a quitté la table des négociations, en raison de son veto contre la N-VA. En conviant Paul Magnette et Georges-Louis Bouchez, le MR évite de mettre trop directement aux prises le bourgmestre de Koekelberg avec David Leisterh, alors que leurs relations se sont fortement détériorées. Mais cette manœuvre, dans l’esprit du MR, constitue bien une main tendue au PS, à qui il est demandé de revenir à table.
Le MR tente aussi, en appelant les différents partis autour de la table, de forcer les présidents nationaux à prendre leurs responsabilités et à mettre eux-mêmes les mains dans le cambouis.
Les présidents de partis néerlandophones ne sont toutefois pas conviés, le MR partant du principe qu’il n’y a pas de blocage côté néerlandophone… Par ce choix, David Leisterh et Georges-Louis Bouchez ne rencontrent donc pas la demande du PS, qui appelle quant à lui à une modification de l’attelage néerlandophone, avec le remplacement de la N-VA par le PS.
Sur le fond toutefois, rien n’a changé à ce stade et le blocage reste total.