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Avec un “parcours quasi impeccable” selon De Morgen en décembre 2023, il a modernisé sa communication et l’image de la famille royale tout en restant dans la retenue. “Il s’est livré sur son métier dans un documentaire pour ses dix ans de règne. Il est apparu dans une vidéo avec notre équipe nationale foot. Il a accueilli Lost Frequencies sur le toi du palais un 21 juillet. C’est inédit !”, liste Vincent Dujardin.
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Il a également tenu des discours très engagés : reconnaissance du fait régional dès son discours de prestation de serment, le passé colonial au Congo et, plus récemment, la qualification de l’attaque de la Russie en Ukraine “d’acte barbare”. Il a joué un rôle de facilitateur durant la formation des gouvernements fédéraux et a su imprimer “sa marque” : “Il n’élude pas les difficultés mais il vient toujours avec des éléments d’encouragement ou des pistes de solution”, détaille le spécialiste. “Signe qu’il est un roi à temps plein, il avait déjà prononcé en 2023 en dix ans de règne plus de discours que son père en 20 ans. De même, en 2023, il avait déjà mené 4 000 activités (visites, audiences, réunions de travail). Cela fait 400 par an, en comptant deux années de Covid.”
Jeteur de ponts, pouvoir symbolique fort ou roi au service des gens, Philippe a convaincu à l’étranger aussi. “La dernière fois que Zelensky est venu en Belgique, c’est lui qui a demandé à voir le roi, pour la troisième fois. Au moment où il cherche des appuis, son calcul était donc que le soft power du roi et son réseau pouvaient être utiles pour lui”, souligne Vincent Dujardin.
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Selon l’expert, le roi Philippe a bénéficié d’une meilleure formation que ses prédécesseurs et la princesse Elisabeth est encore mieux préparée que lui. “Elle bénéficie d’un cadre familial soutenant qui saisit aussi des opportunités comme lorsque la reine lui a cédé sa place lors de la réception donnée à Buckingham la veille du couronnement de Charles III ou lorsque le roi l’a associée pour recevoir Obama au château de Laeken”, pointe-t-il. Le roi va-t-il lui céder la place ou régner jusqu’au bout ? “La pension n’est pas proche pour lui. Je parierais volontiers sur le fait que, sauf accident, il restera sur le trône certainement au-delà des 200 ans du pays, qui se rapprochent…”, conclut Vincent Dujardin.
