Les chauffeurs de taxis qui travaillent à Brussels Airport ont arrêté leur travail vendredi vers 15h00, pour une durée de deux heures et demie. Pierre Steenberghen du Groupement national des entreprises de voitures de taxis et de location avec chauffeur (GTL) s’attend à une grande solidarité.
Les chauffeurs de taxi protestent contre le projet du gouvernement flamand de leur imposer un examen de langue néerlandaise (niveau B1) à partir du 1er juillet 2024. Ils trouvent ces exigences linguistiques trop strictes et demandent des concessions pour les chauffeurs qui travaillent dans le secteur depuis des années.
Selon M. Steenbergen, le niveau requis est trop élevé et une majorité des chauffeurs risquent de ne pas réussir le test. Il souligne que l’exigence linguistique ne s’applique pas, par exemple, aux chauffeurs de la société de transport De Lijn, ni aux chauffeurs Uber qui desservent l’aéroport depuis Bruxelles.
Les chauffeurs de taxi du reste de la Flandre, comme Anvers, Gand ou Bruges, doivent également passer un examen de langue et risquent de connaître des soucis, craint M. Steenberghen. Selon lui, une connaissance de base du néerlandais devrait suffire. « À l’aéroport, 90 % des clients des taxis sont anglophones. Les chauffeurs n’ont même pas la possibilité de pratiquer leur néerlandais », conclut-il.