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Plus de deux millions de Belges consomment des somnifères et des sédatifs



L’année dernière, un Belge sur cinq s’est vu prescrire des benzos, des somnifères et des sédatifs qui créent une dépendance. Cela représente une diminution d’un cinquième en quatre ans, mais la consommation reste alarmante. C’est ce qu’écrit De Standaard ce lundi, en se basant sur de nouvelles données d’IQVIA, une société qui fournit des analyses, des technologies et des services pour le secteur de la santé.



Depuis des années, les Belges consomment massivement des benzodiazépines telles que le Xanax, le Valium et le Temesta. Ces médicaments délivrés sur ordonnance aident les gens à se calmer ou à s’endormir. Mais ils ont des effets secondaires, tels que des vertiges, des troubles de la mémoire et une baisse de la vigilance. Et surtout, ils créent une dépendance. Au bout d’une ou deux semaines, une tolérance s’installe et il faut des doses de plus en plus fortes pour obtenir le même résultat. Il n’est pas facile de s’en passer, car on peut souffrir de douleurs musculaires, d’anxiété, d’insomnie et de tremblements.

L’année dernière, 385 millions de benzos ont été vendus sans ordonnance. Cela représente une baisse d’environ 15,3 % par rapport aux 455 millions d’unités vendues en 2019. Le nombre d’utilisateurs a diminué encore plus rapidement au cours de la même période. En 2019, 2,6 millions de personnes ont pris des benzos, contre 2,1 millions l’année dernière (-17,4 %).

« Néanmoins, nous restons au sommet de l’Europe en termes de consommation de benzoïdes », déclare Ellen Van Leeuwen, médecin généraliste et chercheuse en psychopharmacologie (UGent). « La baisse est encourageante, même s’il est frappant de constater que l’utilisation à long terme reste relativement stable. Cela montre que la réduction des produits psychopharmaceutiques est un travail de longue haleine. Mais nous sommes sur la bonne voie et nous devons persévérer. »



Au début de l’année dernière, le gouvernement a lancé un projet pilote visant à supprimer progressivement l’utilisation des benzoïdes. Dans le cadre de ce projet, les pharmaciens et les médecins administrent à leurs patients des doses de plus en plus faibles, au cours d’un programme qui peut durer de 50 à 360 jours. Près de 5.000 personnes suivent actuellement un tel programme.





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Written by elitebrussels

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