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En Amérique du Sud, il est, d’abord, assistant de réalisation. Son boulot : capter des images de cascades pour des pubs pour une marque de gel douche. De retour en Belgique, il lance Larsen sur Télé Bruxelles (aujourd’hui BX1), “une émission sur les jeunes créateurs”, puis l’agenda culturel pour RTL. Il s’oriente, surtout, vers le documentaire. En vingt ans, ce personnage éclectique a filmé Benoît Poelvoorde, Philippe Geluck et les humoristes belges en France pour Canal Plus, le Parc national des Virunga, les automobiles “Flèches d’argent” de la Seconde Guerre mondiale, avant de se spécialiser dans la famille royale : notamment Léopold Ier, Léopold III et Paola. C’est lors de la projection du dernier film cité qu’il fait la rencontre du Roi Philippe et que l’idée d’un doc à lui consacrer est née. “Le but, c’était de découvrir l’homme à travers la fonction. Il était d’accord au départ à condition que ce soit bilingue et que je ne filme pas sa vie privée”, explique le réalisateur de Philippe, une année avec le roi des Belges, diffusé hier soir, sur La Une. Ce projet lui a pris deux ans et demi. En plus de suivre régulièrement ses pas, le réalisateur a pu s’entretenir de longues heures en tête à tête avec le Roi. Des interviews enregistrées avec un téléphone, mais pas filmées, ni censées, au départ, être diffusées. “J’ai fait un petit montage et je lui ai montré à quel point la voix fonctionnait bien. Et il m’a autorisé à insérer ces audios. Ce que j’ai appris de ce film, c’est que c’est un homme qui a énormément réfléchi à sa fonction”, assure Nicolas Delvaulx, 54 ans, qui signe un documentaire “historique”.
