Par Jean-Marie Wynants
Désertée par ses livres, ses bibliothécaires et ses lecteurs, l’ancienne bibliothèque des Chiroux affiche le visage d’une terre abandonnée, ravagée par un exode subi où l’on laisse derrière soi tout ce qui n’est pas indispensable pour aller se reconstruire une vie ailleurs. C’est dans ce fascinant no man’s land que la Biennale de l’image possible (BIP) a décidé de se poser pour son édition 2024, regroupant pour la première fois toutes ses expositions en un même lieu. Et quel lieu ! 7.000 m2 d’espaces gigantesques, de bureaux labyrinthiques, de salles d’archives à l’ambiance désormais inquiétante…
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