Par Julie Huon
Rara avis. Une locution latine tirée des Satires de Juvénal, Rara avis in terris nigroque simillima cycno : « Un oiseau rare sur la terre, très rare comme un cygne noir. » Sauf que cet oiseau-là tenait moins du cygne noir que de l’ara des forêts tropicales, avec ses manteaux de plumes, ses couleurs vives et ses grands yeux écarquillés.
Rara Avis, c’était le nom de l’exposition que lui consacra, au Met de New York, Harold Koda, l’ancien conservateur en chef de l’Institut du costume, et qui la rendit mondialement célèbre en 2005. Elle avait 84 ans et le grand public découvrait la garde-robe de ce personnage excentrique, 80 vêtements des plus grands couturiers du XXe siècle – qui remplissaient deux étages de son appartement de Park Avenue – et une centaine d’accessoires, des fameuses lunettes rondes aux légendaires bijoux dénichés aussi bien chez Tiffany’s que dans les bazars de Harlem.
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