Par Didier Zacharie
Plutôt faux
Jean-Michel Jarre nous l’expliquait il y a un an, alors qu’il publiait son album Oxymore : « Les musiciens ont toujours été fascinés par la relation entre l’espace et le son. On peut remonter aux Egyptiens. » On le voit, l’idée n’est pas nouvelle. La chambre d’écho, la reverb qu’on peut toujours entendre dans les grottes et pyramides jouent avec cette idée de spatialité. Mais la technologie a permis bien des avancées en matière d’écoute spatiale.
Dans les années 40, certains musiciens vont jouer aux savants du son. A Paris, Pierre Schaeffer et Pierre Henry inventent la musique concrète et le sampling. En Allemagne, Stockhausen dissèque la matière avec des fréquences, des oscillateurs et des sons électroniques. Pour la première fois, la musique n’est plus considérée comme conçue autour de notes basées sur un solfège, mais autour du bruit et du son. Le changement est radical.
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