Vous considérez-vous comme heureux ? C’est quoi le bonheur pour vous ? Et si, tout était une question d’équilibre ? Un étude récente prouve que l’on peut être citadin et se sentir bien. Publiée il y a quelques jours, l’Enquête sur le bonheur NN-UGent 2025 révèle que les Bruxellois sont en tête du classement national alors que communes rurales ont habituellement les meilleurs scores. Bruxelles la commune plus heureuse Belgique ? Un résultat qui peut surprendre mais qui donne le sourire.
La Région de Bruxelles-Capitale, commune plus heureuse Belgique
Contre toute attente, la Région de Bruxelles-Capitale enregistre le score de bonheur le plus élevé du pays (6,95/10), devançant la Flandre (6,60) et la Wallonie (6,42). Un paradoxe, alors que cette même étude souligne que les habitants des communes (6,65) sont globalement plus épanouis que les citadins (6,42). « Le bonheur n’est pas qu’une affaire personnelle : il se nourrit de l’environnement », explique Sara Claes, chercheuse à l’UGent. À Bruxelles, la diversité culturelle et la densité des interactions sociales créeraient un rempart contre l’isolement, compensant même le manque d’espaces verts ressenti ailleurs.
Preuve du paradoxe, Hasselt est championne des villes-centres avec 7,48/10. Elle obtient ce score grâce à une combinaison de convivialité à échelle humaine et d’infrastructures modernes. À l’inverse, Mons (5,42) et Alost (5,50) illustrent les défis des zones où le lien communautaire s’effiloche. Bruxelles, elle, tire son épingle du jeu grâce à des quartiers-villages comme Saint-Gilles ou Woluwe, où marchés locaux et projets citoyens renforcent le tissu social.
L’effet post-pandémie : un bonheur fragile
Cinq ans après le Covid-19, le bien-être mental des Belges reste fragilisé : le score national (6,58) stagne sous son niveau pré-pandémique (6,73). Mais la fameuse résilience bruxelloise est une source d’espoir. « La capitale absorbe les chocs grâce à sa capacité d’adaptation », analyse Sara Claes. Alors que le nombre de « très heureux » a chuté de 40 % à 35 % depuis 2020, Bruxelles mise sur des atouts insoupçonnés :
- Mobilité douce amplifiée (tramways, pistes cyclables)
- Initiatives solidaires (épiceries participatives, jardins partagés)
- Offre culturelle accessible (musées gratuits le 1er week-end du mois)
Même l’assureur NN, partenaire de l’étude, le reconnaît : une vie heureuse repose sur trois piliers – santé physique, équilibre financier et enrichissement social. Un triangle que Bruxelles incarne malgré ses contrastes, prouvant que diversité rime avec durabilité !