“Si vous parlez à un homme dans une langue qu’il comprend, vous parlez à sa tête. Si vous lui parlez dans sa langue, cela lui va droit au cœur” affirmait le président sud-africain Nelson Mandela. Ce dirigeant historique de la lutte contre la ségrégation raciale disait aussi que sans langue, il nous est impossible de comprendre les gens, saisir leur histoire, partager leurs espoirs et d’embrasser leurs aspirations. Quoi de plus vrai…
Pour Sammy Mahdi, c’est une ” véritable honte” que les élèves francophones ne soient pas obligés d’apprendre le néerlandais
En Belgique, la maîtrise du néerlandais pour un francophone équivaut à un diplôme en plus et à un surcroît d’âme. Ces 15 dernières années, le nombre d’élèves de première secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles choisissant le néerlandais comme deuxième langue est passé de 49 % à 24 %. Le désamour est patent, inquiétant. L’apprentissage de l’anglais, langue plus universelle et attractive, paraît plus urgent à bien des jeunes. C’est en partie vrai, mais en partie seulement, car rien n’empêche un élève d’apprendre les deux langues.
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